Lors de l'achat d'un ventilateur, de nombreux consommateurs ont tendance à se concentrer sur des paramètres intuitifs tels que l'esthétique et la vitesse du vent, mais négligent souvent la classe d'efficacité énergétique du moteur. Pourtant, en tant que composant principal de la puissance d'un ventilateur, la classe d'efficacité énergétique du moteur est non seulement directement liée au confort d'utilisation, mais a également un impact significatif sur les coûts d'utilisation à long terme. Alors, comment fonctionne exactement la classe d'efficacité énergétique d'un moteur de ventilateur et comment le consommateur devrait-il faire les bons choix en fonction de celle-ci ?
Tout d'abord, la classe d'efficacité énergétique d'un moteur de ventilateur détermine l'efficacité de la conversion de l'énergie électrique en énergie mécanique, ce qui affecte la réduction du bruit et la stabilité de la vitesse du vent pour l'utilisateur. Selon les normes nationales, les classes d'efficacité énergétique des moteurs de ventilateur sont divisées en niveaux 1 à 3, le niveau 1 représentant l'efficacité énergétique la plus élevée et le niveau 3 la plus faible. Les moteurs à haut rendement énergétique adoptent des procédés de bobinage optimisés, des tôles d'acier au silicium de meilleure qualité et une conception rotor-stator plus précise. En fonctionnement, ils permettent de réduire les pertes d'énergie électrique et de minimiser les frottements et la production de chaleur entre les composants internes. Cette optimisation se reflète directement sur l'expérience utilisateur : d'une part, la réduction des frottements se traduit par une réduction du bruit pendant le fonctionnement du moteur. En particulier pour les moteurs à faible vitesse du vent (comme les moteurs de nuit), le bruit d'un moteur à haut rendement énergétique de niveau 1 peut généralement être maintenu sous les 35 décibels, ce qui est bien inférieur aux 45 décibels et plus qu'un moteur à haut rendement énergétique de niveau 3 peut produire, évitant ainsi les interférences sonores pendant l'utilisation nocturne. D'autre part, le rendement élevé de la conversion d'énergie électrique assure une puissance de sortie stable du moteur. Même en cas de fonctionnement prolongé par vent fort, les fluctuations de vitesse sont réduites, ce qui assure une alimentation en air constante et améliore le confort d'utilisation.
Deuxièmement, du point de vue des coûts à long terme, la classe d'efficacité énergétique d'un moteur de ventilateur est directement liée aux dépenses d'électricité, et l'écart s'accentue progressivement avec la durée d'utilisation. Prenons l'exemple d'un ventilateur sur pied classique : si la puissance de son moteur est de 60 W, il est utilisé en moyenne 8 heures par jour et le prix de l'électricité est de 0,56 yuan par kilowattheure. Le rendement de conversion d'énergie électrique d'un moteur d'efficacité énergétique de niveau 1 est d'environ 85 %, ce qui permet de convertir la consommation électrique réelle en 51 W ; tandis que le rendement de conversion d'un moteur d'efficacité énergétique de niveau 3 est d'environ 70 %, avec une consommation électrique réelle d'environ 68,6 W. La différence de coût d'électricité journalier est d'environ (68,6 – 51) × 8 ÷ 1 000 × 0,56 ≈ 0,079 yuan, ce qui semble négligeable. Cependant, si l'on calcule sur la base de 180 jours d'utilisation par an (été + début d'automne), la différence de coût annuel de l'électricité est d'environ 14,2 yuans. Si la durée de vie du ventilateur est de 8 ans, le ventilateur à efficacité énergétique de niveau 3 coûtera environ 113,6 yuans de plus que le ventilateur de niveau 1, rien qu'en termes de factures d'électricité. De plus, les moteurs à haute efficacité énergétique génèrent moins de chaleur, ce qui ralentit le vieillissement des composants internes et réduit le risque de dysfonctionnement, ce qui permet de réduire les coûts de maintenance et, par conséquent, les coûts d'utilisation à long terme.
Pour le consommateur lambda, lors du choix d'un moteur de ventilateur, il est conseillé de privilégier l'étiquette de classe d'efficacité énergétique et de faire un choix éclairé en fonction des scénarios d'utilisation et des besoins. La première étape consiste à choisir des produits clairement étiquetés « Efficacité énergétique de niveau 1 » et à éviter d'acheter des ventilateurs sans étiquette d'efficacité énergétique ou dont la classe d'efficacité énergétique est inférieure au niveau 2, afin de garantir des économies d'énergie et une expérience utilisateur optimale. La deuxième étape consiste à vérifier les paramètres techniques de réduction du bruit du moteur (par exemple, s'il utilise des roulements silencieux ou des serpentins scellés) et à tester le ventilateur sur site pour évaluer le niveau sonore dans le réducteur à faible vitesse de rotation. La troisième étape consiste à vérifier la classe d'efficacité énergétique du moteur, en plus de la capacité d'adaptation de la puissance, si le ventilateur doit fonctionner à forte charge pendant une longue période (par exemple, une utilisation quotidienne dans un salon). Choisissez un produit avec une puissance de moteur adaptée à l'espace d'utilisation (par exemple, un moteur de 60 à 75 W convient à un espace de 15 à 20 ㎡) pour éviter une surcharge du moteur causée par une puissance insuffisante, ce qui augmenterait au contraire la consommation d'énergie et le risque de dysfonctionnement.
En conclusion, la classe d'efficacité énergétique d'un moteur de ventilateur est l'un des indicateurs clés de la qualité d'un ventilateur. Elle influence non seulement le confort d'utilisation actuel, mais aussi les coûts économiques à long terme. Lors de l'achat, le consommateur doit tenir compte de la classe d'efficacité énergétique et faire des choix éclairés en fonction de ses besoins, afin de bénéficier non seulement d'une ventilation confortable, mais aussi d'atteindre le double objectif d'économies d'énergie, de protection de l'environnement et de réduction des coûts.




